L'homme minimum

Le service minimum, ici au Jour du Saigneur, on connaît.
Et on peut dire qu'on a toujours été pour !
Depuis 40 ans qu'on pratique ; il a fait de nous les hommes que nous sommes aujourd'hui.
Une santé de fer et un esprit tranquille.

Soyons honnête, on ne voit pas pourquoi dans la fonction publique, beaucoup continuent à s'insurger contre cette idée.

Qui n'a pas eu un camarade d'école qui se contentait de la moyenne pour passer en classe supérieure. Le même qui prenait le bus une fois par an, quand la neige bloquait le ramassage scolaire. Celui qui a fait un bac L, ou G, pas qu'il aimait les lettres ou la comptabilité analytique mais parce qu'il avait moins d'heures de cours. Celui qui règle sa montre sur l'horloge parlante pour être dehors à midi pile.

Celui-là, c'est un peu nous.
Les meilleurs d'entre nous ont d'ailleurs fini par la trouver, la planque.
Ils ont décroché un job dans la fonction publique, à la poste, chez EDF, dans une mairie, à la piscine municipale ou dans l'aménagement du territoire.
Et les plus futés l'ont dégoté dans la ville où ils ont grandi.
Dans leur jeunesse, beaucoup ont été sportifs de haut niveau, DJ ou moniteurs de planche à voile.


Très tôt, on a compris que le minimum était suffisant au travail mais aussi à la maison !
Le minimum est peut-être ce qui est arrivé de mieux à l'homme du XXe siècle.
Et sûrement ce qui sauvera la planète au XXIe siècle et l'Homme de demain.
C'est ce qui va lui permettre vivre plus longtemps, d'oublier l'esprit de compétition et aussi de moins polluer.

Nous ne comprenons pas non plus pourquoi certains s'insurge contre le travail le dimanche !
Nous aurions aussi beaucoup à dire sur le sujet.
Non, vraiment, entre le travail le dimanche et le service minimum il est des gouvernements dans lesquels nous nous reconnaissons.
Bien à vous.