vendredi 27 février 2009

C'était mieux avant




À l'heure où le Royaume-Uni interdit le baiser sur les quais des gares britanniques, le Jour du Saigneur s'émeut à la vieille de la saison de la fonte des neiges et du réveil de la nature.

L'homme a oublié de vivre !

La sève descendue dans le tronc des arbres, remonte, les bourgeons restés fermés durant l'hiver, s'ouvrent et de nouvelles feuilles font leur apparition, grandissent et s'élargissent jusqu'à atteindre leur taille normale selon l'espèce.
Dieu l'a voulu ainsi.
Quand l'homme, lui, musèle sa nature et étouffe ses ardeurs.
Trop fortes, il s'engage à faire des lois pour les annihiler.
La libération sexuelle de la fin des années 60 était un leurre, ceux-là même qui ont fait 68 nous posent un à un la ceinture de chasteté de leur parents, non sans nous avoir mis un petit coup au passage.

Dans le fond d'un placard à chaussure, frère Jean a retrouvé son premier livre de chevet, de quand il avait 4 ans.
Voilà comment on s'habillait en 78.
Et sur la couverture, pas dans les pages des soutiens-gorges, où on imagine à quel point ces filles là étaient radieuses, libres, offertes, elles-mêmes.

Une grenadine en terrasse.
Un ensemble vichy, des tétons en fer et une serviette pour aller à la plage.
Et une surprise page 146 !
Une page asiatique, avec chapeaux coloniaux, moustiquaires et lits à baldaquin titrée "Black Emmanuelle à Makao"… une leçon d'anthropologie qui nous rappelle aussi un temps précieux dont nous sommes ici nostalgiques, celui des colonies, où les autochtones encore proches de la nature, se donnaient volontier contre un verre de vin ou une tablette de chocolat.

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